Mondial 1/8ème de finale (4) : Luis m’a tué !!!
OH … MY… GOD !!! Hier soir, j’ai sans aucun doute vu le meilleur match depuis le début du championnat. Ce qui promet en vu des quarts de finale Quel match mes aïeux… Quel match ! J’en suis encore tout retourné et j’en ai encore des frissons rien que d’en parler. Et je n’exagère pas… Sur des sites spécialisés, le conseil est le même : « Si vous ne l’avez pas vu… Faite tout pour le voir !!! ».
Je dois dire que j’étais excité par le duel entre Luis Scola et Tiago Splitter. Mes lecteurs assidus n’auront sans doute pas oublié que je voyais les brésiliens en demi-finale. Eh bien je me suis trompé car les argentins, portés par un Luis Scola en mode « extraterrestre », ont fait vacillé et battus les brésiliens en toute fin de match : 93-89. D’où le titre « Luis m’a tué ! ».
Franchement, je n’imaginais pas l’Argentine à ce niveau et encore moins un Luis Scola aussi dantesque… C’était magnifique… Même ma chérie, qui pourtant ne regarde le basket que par intermittence, en était toute impressionnée en fin de match. C’est dire le niveau du garçon… Rien que les statistiques parlent d’elle même : 37 pts à 14/20 au shoot et 8/9 aux lancers francs + 9 rebonds + 3 passes décisives en 39 minutes de jeu. Presque 1 point par minute. 37 points en 29 shoots me faisait remarquer fort judicieusement ma chérie. Un extraterrestre vous dis-je…
Difficile de résumer ce match tant ce fut beau à tous les coins du terrain. Les deux équipes se sont tenus presque à égalité tout du long ne dépassant quasi jamais un écart de plus de 6 points pour l’une ou pour l’autre, sauf une fois, quand le Brésil a pris sept points d'avance sur un 13-0 à cheval sur les deuxième et troisième périodes grâce notamment à leur formidable meneur Marcelinho (32 points). Car il faut parler aussi de ces joueurs brésiliens qui ont tout donné. Mais Carlos Delfino (20pts) a remis son équipe en marche avant après un trois points puis une pénétration efficace dans la foulée.
Mais les Brésiliens ont de nouveau été proches de réussir un écart définitif au lancement du quatrième quart-temps avec deux trois points de Leandro Barbosa (72-66). Mais Hernan Jansen a répliqué par deux autres (72-72), le tout sur une minute et trente-cinq secondes de jeu. Une folie…Mais Luis Scola, qui, avec Fabricio Oberto, a totalement dominé Tiago Splitter et Anderson Varejao, a alors marqué ses derniers paniers du match, Barbosa (20 pts) perdant la balle entre les deux (89-84, 24" à jouer). Delfino n’a ensuite pas flanché sur la ligne de lancers francs et Huertas réalisait encore un trois points en le lançant sur une jambe, en pleine course, à 1,9 s de la fin (91-89). Scola finira au lancers-francs marquant le premier. Et balançant la balle pour louper sciemment le panier et faire défiler le chrono, il a quand même marquer le deuxième. C’est ça le talent pur… Bravo aux deux équipes pour ce spectacle… Et bravo à eux pour leur fairplay durant et après le match malgré l’antagonisme entre les deux équipes.
Dans l’autre quart de finale, un autre poste 4 a réalisé un grand match : Linas Kleiza (30 pts, 9 rbds). Les chinois se sont accrochés autant qu’ils ont pu aux lituaniens, qui semblaient bien endormis. Mais Kleiza, enormissime, marquant les 12 derniers points de son équipe, a emmené la Lituanie en quart contre l’Argentine, donc. Bravo aux chinois pour avoir tout jeté dans ce match (défaite 78-67). Je me pourlèche déjà les babines à l’idée de ce match opposant Scola à Kleiza.